dimanche 10 juillet 2011

Le Kid et les Marinellis


Dans la course effrénée à laquelle se livrent les blogs musicaux pour élargir leur audience et renforcer leur part de marché, Infrasons a été battu (oui avouons-le) il y a quelques semaines par l'un de ses concurrents les plus dangereux : Requiem pour un twister. Plus vif et plus réactif, ce site nous a devancé en publiant un article sur le Kid et les Marinellis, groupe que nous brûlions de vous présenter.

Fort heureusement, il y a longtemps que nous ne nous embarrassons plus du moindre scrupule sur Infrasons. Et dans ce monde de requins, nous n'hésitons pas une seconde à voler un sujet à l'un de nos concurrents, aussi respectable soit-il. C'est à ce genre de bassesse que nous allons nous livrer aujourd'hui.

Hébergeant un ancien membre des Breastfeeders (formation qui a su se bâtir une petite réputation de l'autre côté de l'Atlantique), le Kid et les Marinellis nous permettent surtout d'évoquer l'excellence de la scène québécoise, scène largement francophone qui ne souffre d'aucun complexe face à sa voisine américaine. Si nos médias hexagonaux ne snobent pas systématiquement la production musicale de la Belle Province, ils gagneraient à piocher dans son vivier rock'n'roll plutôt que dans ses «chanteuses à voix» (Céline D. et consorts).

Extrait du premier simple du groupe, la chanson «Camille» est emmenée par une ligne de sitar évoquant les 5 Gentlemen (excellent groupe français des années 60) et ponctuée de cris déchirants qui semblent avoir été empruntés au fameux «You're Gonna Miss Me» des 13th Floor Elevators. Les plus érudits d'entre vous en déduiront le caractère sauvage et psychédélique de la chanson ; ils auront raison et seront enchantés par le morceau.

(extrait du 45t Le Kid et les Marinellis)