Partis du Japon, nous embarquons à Osaka, direction Tianjin. Puis deux petites heures de train jusqu'à Pékin. Disons-le tout net : nous n'avons pas posé nos pieds sur une terre de mélomanes ; la variété chinoise est simplement atroce, peut-être autant que l'italienne...ce qui n'est pas peu de choses! Mais si nos amis transalpins peuvent décemment se reposer sur les lauriers des Vivaldi, Albinoni ou Paganini, les Chinois n'ont même pas cette alternative. Avez-vous déjà écouté un seul de leurs opéras? Non? Alors comment vous expliquer? Cela se rapproche un peu du "Doux rossignol" interprété par les deux méchantes soeurs de Cendrillon (pour ceux qui auraient oublié leurs Walt Disney, cliquez là) : des voix suraiguës et stridentes accompagnées à la flûte par la classe de 6e du collège Armand Roncet de Chanteneuve-lès-Essarts. Voilà pour le tableau.


My little airport - 失落沮喪歌
PS: Message spécial aux dirigeants chinois : s'il vous plaît, pourriez-vous débloquer l'accès à ce blog dans votre pays? En échange, je vous aiderai, comme Microsoft et Google, à traquer vos dissidents. Et même, je pourrais vous aider à inventer de nouvelles tortures (chinoises) pour vos láogăi ; et notre président (en visite en ce moment à Pékin) vous donnera des bons de réduction sur les chars d'assaut et les chasseurs Dassault. À bon entendeur, salut!
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